Que ton temps soit réalisé

Notre temps viendra, disent-ils ! Ils attentent, survivants… leur tour. Essayant de contrôler avec force ce temps de leur abyme. Les dés sont jetés depuis fort longtemps avec ce désir. Emmagasinant des expériences d’autrui, ils se préparent disent-ils au pire. N’ayant que des flèches à tirer, inlassablement sur la même cible. Une dans la tête, l’autre dans le cœur et l’autre dans le ventre. Ainsi souffrant, il est à nous.

Se croyant maître du monde car leur jeu est si alléchant. que souvent la cible, genou à terre se soumet. Trop de flèches tirées, trop d’expériences non comprises. L’homme succombe. Une façon à lui de croire que son temps viendra en compagnie. Mieux vaut être mal accompagné que seul, croit-il, dans cette tempête cyclique. S’accrochant à des images formées par une collectivité, une société, répétant des rituels pour se sécuriser. Au moins ça je le contrôle croit-il. Mais il suffit qu’un joueur de flûte vienne sonner le son de son idée que déjà l’homme se met en marche, impossible de confronter cette mélodie à la sienne. Danse pour moi disent-ils. Tu en auras les mérites. Je te dirais la moralité, comment te comporter et te soumettre à ma volonté.

Mais l’homme réalisant que ce temps coule par lui, chante à nouveau : 1, 2, 3 harmonie enfin réunie, Et maintenant rangez vos archers et vos armées.

La Déchirure

Comme ils étaient plus doux ses mots d’avant, sortis intuitivement

« Tout vient de la première déchirure »

L’esprit terrestre a bien appris sa leçon

Mais sentant les prémisses sanglant de ce volcan :

« Attend, attend encore un peu, je suis trop jeune. Je dois renforcer mon corps, le préparer à ton arrivé »

Reculant ce moment, se croyant seul maitre de sa destinée

Ce temps arriva tout d’abord sans grand événement

Puis déferlant dans une multitude de chocs

Architecturant un système propre

Prenant sa place dans le cosmos

Ces lignes de temps, toute une histoire

L’homme saute de mémoires en mémoires,  traçant son histoire

Laissant derrière lui et malgré lui, les petits cailloux Blancs du Petit Poucet

Ainsi je trace mon chemin dit-il

Les Lutins, ses plaisantins, profitant de son aveuglement, s’amusent au jeu de l’osselet,   

Les frictionnant avant le lancé et les confondants avec d’autres cailloux Blancs…

Blancs vous avez dit ?

Lhomme invité à ce jeu, s’en retourne, à contre vent,

S’illusionnant à analyser, comparer, peser…

 Chaque caillou rencontré.

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