Souvenirs d’une amnésique

Tout a un commencement, un point d’ancrage, un fil d’ariane que je tiens fortement pour ne pas me perdre et puis je finis par lâcher…

Tout a un commencement, un vague souvenir de flots, un raz de marée qui m’engloutie, respiration…

Parlons-en de ce raz de marée, vague effrayante, inévitable. Courage si tel est la Volonté ! Eaux troubles, boueuses. Je ne vois plus rien… je me laisse mourir… Respiration !

Tout est paisible maintenant, transporté par les clapotis, en terrain inconnu, je ne sais pas combien de temps je suis restée inerte, une seconde, une éternité ? N’oublie pas !

Ne pas oublier, mais quoi ? On m’appelle, je dois y aller !

Oui un vague souvenir…. Je viens te chercher, je ne te laisserais pas !

Mais qui a parlé ?

J’ai mal… la lumière artificielle est trop forte, il fait froid, mais qui sont-ils ? Je ne les connais pas… On m’envahi, je n’aime pas ça ! Je ne dois pas oublier…

Je me réveille encore de ce rêve, le haut de mes 4 ans… Qui dois- je allé chercher ? ou peut-être doit on venir ?…

Une autre question m’arrache et ne me quittera plus… Qui suis-je ?

Je t’écris, car t’écrire c’est être en toi

Il y a des rencontres qui nous marquent. Il y a des rencontres destinées à se rencontrer. Quel paradoxe. Comme si le fait de se rencontrer devenait un état. Un état de se rencontrer, comme un état d’être. Il y a des rencontres qui sont faites pour l’être, d’autres pour notre reflet. On ne peut se tromper sur l’intuition de ces rencontres, elles tombent comme une évidence. Ce sont les plus ravageuses, les plus meurtrières. Elles nous dépouillent, nous dépucellent. Nous laissant à nu, à nu de voir l’autre tel qu’il est et le voir beau, à nu de nous -mêmes. Il y a des rencontres qui s’entrechoquent. Déviant leur trajectoire pour l’instant, tout en gardant une symétrie. Il y a une grande révélation dans ces rencontres… On ne peut en mourir. On ne peut pas mourir de l’amour, on ne peut pas mourir du vivant.

Confrontation

Je suis en résonnance et je me transporte …. Là se trouve une femme très grande, puissante. Elle m’indique qu’elle a dans sa main, une pierre … Elle est verte.  Elle me tend cette pierre … Je ne l’a prend pas, derrière elle se trouve quelqu’un. Je sais que ce n’est pas moi. Elle s’amuse, c’est comme un test.  Je demande à celui qui se cache de se présenter. Elle ne veut pas. Il se présente, je le vois sans forme… mais je le connais.  Je le prends et l’isole… Je lui dis t’arrêter tout de suite son jeu et que je vais me déconnecter.

Il me dit : «  non, je vais y arriver »

Moi : «  c’est quoi cette pierre ?

Lui : une émeraude verte

Moi : pourquoi tu veux que je l’a prenne

Lui : pour posséder ton cœur

Moi : à quoi ça va te servir

Lui : à avoir des réactions plus vite

Moi : à quoi ça te sert de duper les cœurs

Lui : m’alimenter et comprendre

Moi : Il ne peut être pris ou posséder, tu le sais

Lui : je m’entoure toujours de bonne personne

Moi : tu veux le posséder, car tu n’en a pas ?

Lui : oui, je ne le sens pas

Moi : Alors tu es toi-même posséder, tu es un esclave

Lui : oui

Moi : tu veux apprendre ?

Lui : oui mais c’est plus pour duper

Moi : c’est toi-même que tu dupes, tu veux rester esclave ?

Lui : Non, je ne crois pas

Moi : tu veux être aimé ?

Lui : oui, admirer

Moi : ce n’est pas la même chose

Lui : ils ne me laissent pas

Moi : je ne peux pas te sauver, toi seul peut le faire. Tu aimes être comme ça, cela fait des millénaires que vous dites on n’a pas besoin, on sait tout, à faire des plans, alors laisse-moi te dire cela : il y a les personnes qui détiennent le savoir, d’autres détiennent l’amour et très peu savent qu’il faut les deux. Je te laisse !

Lui : alors on peut fusionner

Moi : je ne peux pas, je suis déjà moi, la place est prise, je reste avec moi. Je l’ai compris.  Mon travail m’appartient. Je ne t’invite pas.

Lui : Bien sûr et le plus important c’est la puissance de l’esprit et son pouvoir

Moi : Pour ceux qui croient qu’il n’y a que cela…Pour ceux qui se prenne pour des Maîtres et pourtant ils ne peuvent que se soumettre…

Lui : tu te prend pour qui ?

Moi : moi pour personne, justement, je t’observe

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