Je t’écris, car t’écrire c’est être en toi

Il y a des rencontres qui nous marquent. Il y a des rencontres destinées à se rencontrer. Quel paradoxe. Comme si le fait de se rencontrer devenait un état. Un état de se rencontrer, comme un état d’être. Il y a des rencontres qui sont faites pour l’être, d’autres pour notre reflet. On ne peut se tromper sur l’intuition de ces rencontres, elles tombent comme une évidence. Ce sont les plus ravageuses, les plus meurtrières. Elles nous dépouillent, nous dépucellent. Nous laissant à nu, à nu de voir l’autre tel qu’il est et le voir beau, à nu de nous -mêmes. Il y a des rencontres qui s’entrechoquent. Déviant leur trajectoire pour l’instant, tout en gardant une symétrie. Il y a une grande révélation dans ces rencontres… On ne peut en mourir. On ne peut pas mourir de l’amour, on ne peut pas mourir du vivant.