
Notre temps viendra, disent-ils ! Ils attentent, survivants… leur tour. Essayant de contrôler avec force ce temps de leur abyme. Les dés sont jetés depuis fort longtemps avec ce désir. Emmagasinant des expériences d’autrui, ils se préparent disent-ils au pire. N’ayant que des flèches à tirer, inlassablement sur la même cible. Une dans la tête, l’autre dans le cœur et l’autre dans le ventre. Ainsi souffrant, il est à nous.
Se croyant maître du monde car leur jeu est si alléchant. que souvent la cible, genou à terre se soumet. Trop de flèches tirées, trop d’expériences non comprises. L’homme succombe. Une façon à lui de croire que son temps viendra en compagnie. Mieux vaut être mal accompagné que seul, croit-il, dans cette tempête cyclique. S’accrochant à des images formées par une collectivité, une société, répétant des rituels pour se sécuriser. Au moins ça je le contrôle croit-il. Mais il suffit qu’un joueur de flûte vienne sonner le son de son idée que déjà l’homme se met en marche, impossible de confronter cette mélodie à la sienne. Danse pour moi disent-ils. Tu en auras les mérites. Je te dirais la moralité, comment te comporter et te soumettre à ma volonté.
Mais l’homme réalisant que ce temps coule par lui, chante à nouveau : 1, 2, 3 harmonie enfin réunie, Et maintenant rangez vos archers et vos armées.
Merci, chère Décortiqueuse des vers à Soi ! Au-delà des mirages, du chant des sirènes de la Peur, des illusions de surface, des miroirs aux alouettes, par sa Grâce et son Harmonie, sans effort, sans le sang versé dans la coupe du rituel tragique, notre Êtreté est. Avec Gratitude, Cœur et Respect, Stéphane
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